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Une reflexion de Bertrand Tavernier

Comme je le dis en permanence, une de mes occupations favorites est de lire, de regarder ou d’écouter de grands cinéastes.

Bertrand Tavernier est un de ceux-là. Une phrase de lui (parmi des milliers d’autres) m’a interpellé le bulbe… si je puis dire !

Je vous soumets la pépite :

« Je pense que l’on réussit  ce que l’on fait si on sait se fixer des limites. »

Je ne dirai pas mieux, ni plus, pour les étudiants que nous sommes… car je vous souhaite d’en rester un éternellement !

Souvent, si nous avons du mal pour réaliser un projet (j’aime cette appellation), c’est que nous n’avons pas de véritables limites. Si nous savons en créer et cerner ainsi notre tâche, nous n’avons alors plus aucun autre souci que celui de nous concentrer et de travailler pour mener à bien le fameux projet dont il est question. Hop !

C’est très résumé, mais c’est l’idée force de cette nouvelle page de recherche entre nous.

Bien sûr on peut « bouger » les limites qu’on s’est fixées, mais on doit le faire à bon escient. On doit se donner un cahier des charges clair et évoluer avec. Si on musarde trop, qu’on papillonne, pour prendre un parallèle plus évident, nous aurons toutes les difficultés du monde pour mener à bien un projet quel qu’il soit. Créer, c’est aller très loin dans ses folies, c’est se plonger délibérément dans l’inconnu, certes ! Mais une fois mis le doigt sur ce qu’on estime pouvoir devenir un futur joyau, il faut lui permettre de devenir étincelant et c’est là qu’il faut devenir particulièrement exigeant et savoir se « contenter » de peu… au moins pour le moment.

Merci Bertrand Tavernier !

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Dominique Duvivier

♣️ Magicien. ♦️ Maître de l’art du #CloseUp. ♥️ Créateur de tours et professeur. ♠️ Fondateur @ledoublefond et directeur de Mayette Magie.

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3 commentaires

  1. Très juste cette citation (pour un projet), merci.

    Mais j’en connais une autre qui peut-être un peu paradoxale à la première…

    « L’art n’a pas de limite et aucun artiste ne possède la perfection. »
    de Ptahhotep

    Carl Valentin (en manque de nouveau Podcast (lol) )

  2. Les deux citations ne sont pas forcement paradoxales; puisque dans le premier cas il s’agit de cerner sa tâche.
    Dans la deuxième citation, effectivement l’art n’a pas de limites, c’est pourquoi on peut encore inventer des choses en magie.
    La perfection n’est pas de ce monde sûrement, on peut toujours améliorer. Une routine peut nous paraître géniale, parfaite, mais l’artiste qui l’exécute voit ce qui ne vas pas. Et même si il est le seul à le voir, il fera évoluer la routine qui connaitra de nombreuses versions…

    Mike

  3. L’artiste pourrait atteindre la perfection quand maitrisant la technique, il renouvelle son art, au service d’une pensée. Qu’est-ce que j’ai à dire ? Comment je le dis ? Pour résumer.
    Parfois, quand l’artiste a atteint cette perfection (souvent à la fin de sa carrière), il prend du recul sur son art. A tel point qu’il s’amuse des contingences, « qu’il papillonne ». Pour notre plus grand plaisir.
    A noter que pour certains (il serait très peu nombreux), je renvoie à cette phrase du Père Renoir (le peintre) rapportée par le Fils Renoir (le cinéaste) à propos de Mozart : il écrivait des opéras comme ça, ça lui prenait comme une envie de pisser.
    En attendant, et pour la majeure partie, il faut bûcher. Je sais ça fait chi…

    Un éternel étudiant

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