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MAGIPHAGEUH N°3

J’écris cette chronique en janvier mais celle de février n’est pas encore sortie mais je l’ai déjà écrite… Je me dis : autant en profiter et commencer la suite de celle de février que j’écris en janvier mais valable pour mars !! Comme je vois que je suis clair ( !), j’enchaîne donc avec cette rubrique pour mars (écrite en janvier).

 

L’avantage de l’écrire de suite, c’est que je suis chaud : je sors juste de la première de mon spectacle « Intimiste Ultime » (la version 2010 quoi !).

Un triomphe qui donne des ailes.

Faut dire que je l’ai bossée pas mal cette rentrée 2010, pendant que des pisse-froid essaient de déstabiliser votre serviteur…

Moi j’avance et je crois qu’il n’y a rien de pire pour des adversaires que de vous voir continuer « comme si de rien ».

Car c’est « comme si de rien » : je les vois me faire chier mais ça me fait pousser des ailes de plus en plus à l’épreuve des balles…

Je crois qu’encore une fois je peux les remercier d’être là, tout le temps sur mon dos virtuellement : ça pousse à faire plus et encore mieux. Merci les affreux !

Je sors donc de cette première d’« Intimiste Ultime » (je ne savais plus comment l’intituler, alors je me suis dit : faisons simple et sans prétention !!).

Avec ce dernier opus, j’ai obtenu ce que je cherche depuis toujours : ce petit quelque chose que pourtant j’ai déjà obtenu un peu auparavant mais qui là, s’est dessiné, s’est façonné de telle manière que ce dernier envol m’a permis de griffer les étoiles littéralement.

L’argument de mon spectacle est le même que d’habitude : nous avons tous des pouvoirs cachés et nous allons les ( re)découvrir ensemble.

Mais là, une fois « remasterisé », après toutes les modifications que j’y ai apportées (Intimiste 1, 2, 3, 4… 10 !), il donne en plus la possibilité de jouer avec le public, de le mettre dans un tel état de choc qu’il se lâche comme jamais… et du coup ça devient hallucinant ce qu’on peut vivre ensemble ! Tout s’envole car chacun retrouve des pouvoirs enfouis en lui et ça caracole (tiens pourquoi caracole ?) grave !

Je disais dans le « Magiphageuh n°2 » de février qu’on pouvait se demander pourquoi je changeais tout le temps de spectacle et ben là, avec cette soirée de première, la réponse se profile à l’horizon.

D’ailleurs je crois que vais rester un peu sur ce show-là (je rigoooole car j’y ai déjà changé un bout dans la nuit), histoire de profiter un peu et de vous laisser le temps de venir voir sur pièces.

Tiens bonne liaison ! Le spectacle :

Y’a les pièces à Gosh (lol) mais avec de nouveaux raffinements de cruauté. Sachez d’ailleurs que c’est un hommage à Goshman mais que la plupart des effets/tours sont de mon crû. C’est juste son esprit qui est là à 100% !

Y’a La boisson mais dans une version encore différente de toutes celles ce que vous avez déjà vues et plus « vicieuse » que celle expliquée dans mon DVD triptyque « Intimiste ».

Des nouvelles routines de cartes avec notamment une « Carte folle » de folie (pour rester dans ma tradition des « intimiste »). J’aime mettre dans chaque opus une « Carte folle » différente que j’ai inventée récemment.

En gros le spectacle se déroule en trois actes. Le premier est nouveau, le second quasi nouveau à 100% et le troisième est l’hommage à Gosh, mais avec un sens rythmique particulier et des effets décalés.

Je suis très satisfait de ce dernier show. Je vais peut-être réussir enfin à m’en tenir là, après finalement 10 versions différentes du même spectacle pour arriver à cette mouture définitive (ultime ?) !

Voilà en gros, à mots déguisés, les « pourquoi » -du moins quelques-unes des raisons- qui me poussent à changer tout le temps.

Une autre raison -et là on touche à la plus fondamentale- est que je ne peux rester figé.

Besoin de tout le temps recommencer l’ouvrage pour sentir ce mot, que je n’ose prononcer, se profiler à l’horizon de mes servitudes internes : la perfection.

Ouarf, le mot est trop fort ! Mais je crois que c’est lui que je vise et, allant sur mes 60 berges, je me lance : pour une fois, je le formule par écrit sur ce papier électronique.

On m’en voudra (je parle des lecteurs qui cherchent le procès). On me comprendra (je parle de tous les autres).

Chercher la perfection est une vaine entreprise et pourtant, pour ceux qui la cherchent, elle leur prend tout leur temps. Et déjà là je trouve que c’est top : pendant tout ce temps, ils ne croient jamais l’atteindre cette perfection ! Les manipulateurs compulsifs, eux, croient l’avoir trouvée depuis longtemps, c’est pourquoi ils se foutent de tout, même de penser à scénariser leurs tours pour les rendre intelligents.

 

Sinon, pour continuer cette rubrique, j’ai lu quelques bouquins intéressants ces dernières semaines. Pas magiques les bouquins, je vous rassure. Je vous ai dit intéressants, hein ? Lol.

Voici les références : « Les grands débats d’aujourd’hui », « Bernard Blier, un homme façon puzzle », « Philippe Noiret » aux Editions Henri Veyrier, « Qu’ai-je donc fait » de Jean d’Ormesson, « Chirac s’emmerde », « Pourquoi la tartine tombe toujours du côté du beurre : la loi de Murphy expliquée à tous »…

Je lis beaucoup. Une de mes multiples marottes. Je vous en dis un mot sur chaque et puis vous verrez bien ce que vous ferez de mes vociférations.

Pour « Les grands  débats… » : 150 grandes questions de notre société, vues par des spécialistes. Une manière de gagner du temps sur le temps et de comprendre enfin ce qu’on ne comprend pas souvent (histoire d’utiliser le mot comprendre plusieurs fois dans la même phrase !)…

Pour le Bernard Blier, du pur bonheur. J’hésitais à l’acheter, pensant tomber sur la énième bio qui paraît pour se faire du fric sur le dos de gogos dans mon genre (faut dire que je suis très bon client pour acheter sur un coup de tête), et pis non : du super top. On apprend plein de trucs sur lui et sur l’époque, on s’y croirait littéralement. Louis Jouvet était hyper pote avec lui, vous le saviez ? Plein de choses je vous dis qu’on n’imagine pas d’emblée. Je me suis régalé. Le bouquin est épais mais se lit comme on boit une bonne bière : elle est terminée avant même qu’on s’en rende compte. Je dis cela pour la bière, alors que je n’en suis pas un fin connaisseur mais quand je vous vois en boire, vous donnez cette impression : ça se termine toujours trop vite, non ?

Si vous arrivez à trouver le bouquin sur Philippe Noiret (il semble être épuisé), vous allez l’adorer aussi. Une manière de raconter pas habituelle. Au lieu de parler seulement du comédien, c’est chaque film qui est décortiqué de fond en comble… La chose se répète pour tous ses films de la période de la parution du livre. Je connaissais pas cette approche pour apprendre des choses sur un comédien et c’est assez génial !

Jean d’Ormesson, d’ordinaire, ce n’est pas ma tasse de thé mais là encore son ton (j’ai pas dit tontaine…) est super intéressant et, si on veut faire des parallèles avec ce qui nous occupe tout le temps( la magie), il y a des pistes de travail dans le découpage d’écriture, dans la manière d’approcher ce qui est raconté etc. : bref, un puits sans fond si l’on veut bien y mettre son nez fouineur !

« Chirac s’emmerde » est également un exercice de style tout à fait palpitant pour le chercheur de tous horizons que je suis devenu, grâce à mes lectures-plus-hétéroclites-tu-meurs ! Pas un bouquin si politique que le titre n’en donne l’impression. C’est intéressant plus au niveau : recherche de scénarios, manière de transformer un sujet, un thème et manière de faire dire à ses personnages ce qu’on désire obtenir. Du bonheur pur pour votre serviteur.

Pour la « tartine » d’Eddy (Murphy, marrant, non ?), on entre plus dans ce que j’aime aussi dans les livres : ce sont les petits trucs des mecs pour se faire de la thune. Tous ces mecs qui cherchent désespérément des combines pour rentabiliser n’importe quel sujet. Honnêtement, en fait, ce n’est pas le cas vraiment ici mais je viens de penser à ça alors je vous le dis ! Une piste plutôt bandante pour synthétiser une histoire qu’on veut raconter, non ?! Enfin bon, de toute façon, je vous parlerai plus de ce livre génial à une autre occasion : ça vaut vraiment le coup !

Toutes ces pistes données par les livres qui ne traitent pourtant pas directement des sujets de base de la création artistique, sont souvent des mines pour avancer sur nos terrains magiques. Un petit secret brut de décoffrage que je vous livre gratos, comme ça, en passant… A la prochaine !

 

Ah non, j’oubliais ! J’ai fait une petite recherche en voyant un certain nombre de « mytho » qui traînent sur la toile magique : des mecs assez connus qui se la pètent de folie. Je suis tombé sur une définition qui leur colle très bien à la peau. Je vous la livre telle quelle. Il vous suffira de vous rappeler d’un nom ou d’un autre et si ça correspond : bingo !

Les paranos

La paranoïa, du grec ancien « para » (« à côté de ») et « noûs » (« esprit »), est une maladie mentale à la base de délires chroniques. Les adjectifs « paranoïaque » et « paranoïde » (sens atténué) lui correspondent. Les personnalités paranoïaques se caractérisent toutes par quatre traits fondamentaux entraînant à terme une inadaptabilité sociale :

1.    La surestimation pathologique de soi-même

2.    La méfiance extrême à l’égard des autres

3.    La susceptibilité démesurée

4.    La fausseté du jugement

 

A la prochaine fois…

Amitiés

Dominique Duvivier

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Dominique Duvivier

♣️ Magicien. ♦️ Maître de l’art du #CloseUp. ♥️ Créateur de tours et professeur. ♠️ Fondateur @ledoublefond et directeur de Mayette Magie.

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4 commentaires

  1. Un premier commentaire pour un jeunot Magique 🙂
    J’apprends chaque jour qui passe et venir ici lire quelques mots sur la magie me détend et me fait sourire ! Continuez ainsi (même si je ne le disais pas, vous le feriez 🙂 )!
    En tout cas, je suis impatient de pouvoir un jour venir au Double Fond !
    Merci à vos Magnifiques tours, et vivement Avril pour une nouvelle Magipageuh sûrement écrite en janvier ou février 😉
    Kartos

  2. A la lecture de cet opus n°3, je ne peux me retenir de vous écrire. Quelle liberté ! Vous êtes un homme libre. Même « enfermé » dans votre recherche de la perfection.
    Et puis vous êtes libre de lâcher « une piste plutôt bandante ». Comme ça parce que la vie est belle. Elle est pas belle la vie !
    Cette sortie de route (allez, j’ose : de biroute) me fait penser à l’écriture de Jim Harrison. J’en profite pour vous conseiller « Dalva ».
    Et la magie dans tout ça ? La vie est magique.
    A très bientôt j’espère au Double Fond.
    Laurent

  3. bravo a vous j ai decouvert sur le net vos spectacles , c est genail , de l humour de la classe c es t super continuez c es t grace a vous que ma fille de 8 ans veut faire de la magie

  4. Bon ben du coup je vais le remettre dans mon panier ce bouquin sur Blier. A se laisser influencer par une critique négative sur l’amazone on finit par passer à côté d’un pur moment de plaisir. Merci de l’info. Ce livre m’accompagnera avec le dernier Bouvard pendant mon exil d’une semaine à Pukarua. Prendrai je aussi le Bobo ? Non, pas la place, et puis ça fait du bien de faire une pause; ça stimule la créativité.

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